Malgré les grèves des techniciens du théâtre, le spectacle a eu lieu ce soir avec les éclairages, contrairement à la dernière représentation où les artistes se sont produits dans la pénombre et sans décor !
Cela avait provoqué un tollé général dans la salle. Nous avons craint les tomates ( hors saison: les potirons alors?)...
Ce soir l'ambiance était mitigée dans le public, lorsque les techniciens sont montés sur scène pour expliquer leur action en faveur de la défense des retraites à 60 ans. Certains huaient, d'autres invectivaient ceux qui protestaient.
Dans un contexte social agité, les gens veulent se détendre alors les artistes sont là pour ça :"esclaves vous êtes, esclaves vous devez rester, peu nous importent vos statuts et vos retraites!" Surtout quand le public a payé sa place . Dès que l'on touche au porte monnaie...
D'un autre côté, les spectateurs viennent dans ce huis clos afin de se divertir et non pour être pris en otages. Pour les revendications, il y a la rue.
Nous avons donc commencé à jouer l'opéra avec une demi heure de retard, c'est un moindre mal . J'écris depuis mon iPhone en roulant vers la maison (vive le car !) Si vous êtes sage et que vous m'attendez, je corrigerai mes fautes de frappe en rentrant tout à l'heure et vous mettrai une photo ou deux. A tout de suite donc...
......................................................................................................................................................................
Me voici confortablement installée devant mon ordinateur avec un vrai clavier comportant de vraies touches !
Chose promise chose due :
Avec mon meilleur copain, l'iphone
Attente durant les minutes de retard...( ma boîte "léopard" )
Entracte...( tu crois que je ne te vois pas Bernard ?)
Deuxième et dernier acte
Les saluts de la fin, vus d'en bas, depuis la fosse des musiciens ( aux lions, septique...tout est bon dans le sarcasme dont nous sommes les premiers à user )